les MAISONS

les MAISONS (59)

mercredi, 24 octobre 2018 03:24

Vivre autrement: La Villa verte de Bruno de Caumont.

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Pour le Français Bruno de Caumont, destination le Vietnam, afin d’y produire sa collection de meubles et d’objets en laque, 100% faits main dans la pure tradition et le savoir-faire vietnamiens. Il y a huit ans, le designer s’est installé à la Villa verte, une maison ponctuée de ses créations et de ses envies.

«Je n’ai pas un parcours académique de décorateur d’intérieur», annonce Bruno de Caumont, descendant d’Ange-Jacques Gabriel, l’architecte «royal» auteur du Petit Trianon de Versailles et de la place de la Concorde. Pour lui ce seront plutôt des études en droit international, un créneau bien différent de son monde actuel et qui ne le satisfaisait pas. Il commence par installer un stand d’antiquités XVIIIe, XIXe et XXe siècles aux Puces de Saint-Ouen pour exposer de «vrais meubles, pas des copies», précise-t-il. L’expérience lui plaît et lui donne envie d’aller plus loin dans la décoration. Les appartements à Paris de Caroline et Élie S. qui lui sont confiés, puis celui de Sarah Trad, le confortent dans ce changement de carrière. Grâce à sa rencontre avec Sarah et ses séjours à Kfour, il réalise un meuble LitBanc dont la sonorité dévoile son attachement à notre pays. Il avoue se sentir «profondément méditerranéen». «J’ai été élevé à Aix-en-Provence entouré d’un père français, d’une mère peintre pied-noir et d’un grand-père paternel capitaine de la Légion étrangère, autrefois en poste à Damas.» Ce contexte familial nourrit son attirance pour la Méditerranée.

Après ses «premiers pas» parisiens, il dessine une collection de meubles en laque. Pourquoi la laque? Tout commence par un briquet S.T. Dupont en laque acheté aux puces. Il le redécouvre et comprend «qu’on ne peut pas lutter contre son destin.» Comme d’autres avant lui avaient emprunté depuis des siècles la route de la soie, Bruno de Caumont s’engage, muni de toute sa passion, dans celle de la laque, curieux de défricher un terrain qui lui est inconnu. Il s’embarque pour le Vietnam pour réaliser ses créations en laque, mate, «douce au toucher, délicate et forte» dont il a saisi la profondeur et le mystère. Après plusieurs allers-retours, il s’y installe en 2010.

Une maison de voyageur
En plein Tan Dinh, le 1er arrondissement de Saïgon, dans la rue Vo Thi Sau, le designer a un coup de cœur pour une bâtisse des années 50, construite par un architecte français. Il pose ses bagages et ses marques, décidé à redonner à cette maison son esprit d’origine, «celle d’un Vietnamien qui voyage et rapporte des images.» Un des côtés donne sur une allée privée hêm, qui protège la maison du brouhaha des rues adjacentes. Composée de dix pièces, elle s’étend sur trois étages de 100 m² chacun. La façade verte d’origine donne le ton et le nom, la Villa verte, où le décorateur se laisse aller à sa passion pour la couleur. Au rez-de-chaussée, dont le carrelage noir et blanc est un clin d’œil au motif pied-de-poule de Christian Dior, le porche donne sur un grand espace dans lequel se côtoient un salon et une salle à manger ouverts sur un patio intérieur, où se trouve une cuisine fonctionnelle et moderne. Sur les étagères l’artiste a posé un service bleu de Chine et des paniers du Mékong dénichés dans les marchés locaux.

Un escalier en fer forgé, qui existait initialement dans la maison, mène aux étages. Des losanges, motif typique des années 50, sont reproduits sur les murs, réalisés à la main en peinture. Ce qui séduit dans cet intérieur est une combinaison osée mais réussie de vert, bleu, orange, rose bonbon, mauve. Cette palette de couleurs ainsi que les formes géométriques très présentes confèrent à l’espace une symétrie et un grain de fantaisie. Quelques rares pièces («objets trouvés dans des boutiques d’antiquités de Ho Chi Minh», confie le maître des lieux) cohabitent avec le mobilier et les créations en laque de ses différentes collections, jusqu’aux tapis et au miroir Soleil noir qu’il a conçus lui-même. L’artiste veut redonner vie aux métiers de la main: ferronniers, ébénistes, tisserands et laqueurs l’accompagnent dans son parcours. Bruno de Caumont a apprivoisé ce nouvel environnement et l’Asie, les odeurs fortes «qui ne me font pas peur», comme les réactions parfois différentes, «loin de tout ce qu’on connaît.» Depuis qu’il côtoie des Vietnamiens devenus ses amis et qu’il collabore avec les artisans de Hanoï, son regard a changé. «Ce pays est étonnant. On apprend l’humilité et la sagesse», avoue-t-il. Heureux.

Danièle Henoud

 

mercredi, 24 octobre 2018 03:23

À Rio: Une maison dans la roche d’Arthur Casas.

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SUR LES HAUTEURS DE RIO DE JANEIRO, CETTE MAISON SURGIT AU MILIEU D’UNE VÉGÉTATION LUXURIANTE, DONT ELLE EST UN MIROIR DE COULEURS ET DE MATÉRIAUX. ELLE S’OUVRE TOTALEMENT SUR LA BAIE DE LA CITÉ MERVEILLEUSE ET SON PAYSAGE PRODIGIEUX. SANS POUR AUTANT UTILISER TOUS LES LEVIERS DE L’ÉCOLOGIQUE OU DU DURABLE, LE STUDIO ARTHUR CASAS PLACE ICI L’ENVIRONNEMENT D’EXCEPTION AU CŒUR DU PROJET ARCHITECTURAL.

Comme un grand nombre de villes côtières, Rio de Janeiro a connu dans les années 1960 un phénomène d’urbanisation, favorisé par la présence de plages devenues rapidement de hauts lieux touristiques. Si Copacabana est aujourd’hui la plus célèbre, plusieurs dizaines d’autres existent, qui s’étendent notamment au sud de la ville où se situe São Conrado. Mitoyen de la favela Vidigal, ce quartier, depuis peu prisé des classes aisées, abrite le Gran Melia Nacional d’Oscar Niemeyer et de nombreuses villas. Celle-ci, propriété d’un jeune entrepreneur mondain, a été construite dès 2010, avec un double objectif: recevoir devant un panorama unique tout en bénéficiant d’une intimité totale.

Une maison-paysage
Trois ans de travaux furent nécessaires pour bâtir cette résidence de 485 mètres carrés, sur une propriété qui en compte le triple. Le cabinet d’architecte dut faire face à deux contraintes majeures: un terrain escarpé et la présence de plusieurs voisins.
La solution fut de surélever les espaces de réception au-dessus des murs délimitant le domaine. Ainsi haussées, même au premier étage, les pièces principales se trouvent immergées dans le paysage. Au troisième étage où se situent les appartements privés, l’effet en est d’autant accru. Leur accès a été travaillé pour en augmenter l’impression de révélation et de surprise. Depuis la rue, on entre dans la villa par une succession de petits chemins qui mènent à une galerie couverte précédant la porte principale. À mesure que l’on avance à l’intérieur, le panorama se dévoile, l’horizon, la mer et le fameux rocher granitique de Gavea, cerné par la forêt de Tijuca. Il est le seul élément de verticalité dans un paysage d’une superbe amplitude, que le plan horizontal de la villa cherche à embrasser à l’extrême; seuls quelques planeurs et parapentes viennent parfois en rompre la quiétude.
Les volumes intermédiaires sont comme suspendus, la charge ayant été portée sur l’escalier flottant en béton qui relie les deux premiers niveaux, et deux piliers en métal. Les échanges intérieur-extérieur sont privilégiés, depuis le salon notamment qui fonctionne à la façon d’une véranda. Les grandes baies vitrées s’étalent sans discontinuer d’une salle à l’autre, traversant le salon, la salle à manger, la cuisine et le balcon. Seule la piscine à débordement apparaît comme un élément à part, néanmoins transitoire entre l’architecture et le paysage, avant les murs comme au-delà. Dans l’enceinte, plusieurs espèces végétales exubérantes proviennent directement de la forêt de Tijuca. Adossée à la montagne, la villa s’exclut de l’urbanisme environnant par un plan d’ensemble subtil dont l’agencement et la décoration intérieure renforcent la signature environnementale.
Intérieur Do Brazil
De la pierre aux matériaux végétaux, tout est naturellement d’extraction locale. Seuls les objets de design s’en éloignent parfois, mais leur sobriété et leurs lignes franches ne brisent en rien l’unité générale. Du niveau le plus bas, où se situent les chambres d’invités et les pièces pour le personnel, aux chambres privées, en passant par le salon, il est une constante dans les matériaux qu’illustre à merveille le bois cumaru, autrement appelé tek brésilien, dont la densité et la couleur marron doré sont prisées.
Il recouvre le sol de la maison et se poursuit même sur le balcon. Sa résistance lui permet d’être utilisé au-dedans comme au-dehors. On le retrouve aussi dans l’escalier flottant dont une partie borde la salle à manger, à la différence de l’autre escalier, en béton, au ton similaire à la pierre de Carijó que l’on extrait non loin, dans l’État de Minas Gerais. La pierre a également été choisie pour les murs et pour les plafonds des deux premiers niveaux où, sous une forme apparente, elle dévoile une élégante couleur gris clair. La structure en bois de l’étage supérieur s’en distingue d’autant plus, soulignant une taille plus réduite et une fonction plus intime avec un bureau, la chambre maîtresse et une salle de bains comprenant un spa. L’ameublement privilégie le confort et une simplicité atteignant parfois à un minimalisme que l’on pourrait qualifier d’écologique. Les couleurs privilégiées suivent celles des matériaux naturels utilisés. La plupart des pièces sont d’origine brésilienne, ainsi du tapis en sisal ou de la table à manger dessinée par le studio Arthur Casas. Quelques objets ont été glanés à l’étranger, chinés dans des boutiques à New York par exemple. Parmi les luminaires, la lampe en trois gros néons surplombant la table à manger est une exception dans un espace où la lumière indirecte est privilégiée. Le design n’a rien de baroque ni de démonstratif, il s’efface derrière un environnement suffisamment évocateur et porteur de réalité et d’imaginaire esthétiques.

Cette résidence merveilleuse est représentative d’une certaine architecture contemporaine brésilienne. On n’échappe pas aux grandes tendances mondiales, celles positives, portées par une sensibilité au développement durable où l’habitat se construit en fonction de son environnement et non à son détriment ou simplement sans en tenir compte. Dans un pays où la nature offre une richesse unique, c’est a fortiori une règle d’or, à la condition que l’urbanisme reste contrôlé. La mode se singularise alors à travers une relecture locale forte, nourrie de paysages sublimes marqués par les grands espaces continentaux et marins.


Jim

À POLIGNANO A MARE, DANS LA RÉGION ITALIENNE DE BARI, LUCA ZANAROLI SIGNE UN PROJET QUI SE VEUT AU CROISEMENT DU VERNACULAIRE ET DU CONTEMPORAIN. AUTOUR D’UN VIEUX TRULLO SITUÉ SUR UN TERRAIN RICHE EN OLIVIERS, IL IMAGINE TOUTE UNE COMPOSITION DE VOLUMES ET DE TEXTURES QUI FONT RESSORTIR LE CHARME DE L’ENDROIT ET RENDENT HOMMAGE AU PAYSAGE.

Conçue par Luca Zanaroli pour deux familles et leurs invités, cette demeure propose tout un éventail d’espaces et d’ambiances, toutes étroitement liées au paysage qui les enlace. La composition en L qui vient épouser la vieille construction ronde au toit conique permet plusieurs degrés d’intimité: les chambres sont situées sur les bords des deux ailes alors que la jonction, revêtue de noir, abrite séjour, cuisine et lieux de rencontre. Ce volume convivial donne un accès direct à la cour intérieure et aux terrasses généreuses, et profite d’une vue spectaculaire sur le trullo typique de la région. Ici, le vernaculaire et le contemporain se retrouvent dans un dialogue constant, renforcé par les vastes espaces extérieurs qui forment plus qu’une extension de la maison, un véritable lieu de vie et d’échange entre les différentes composantes du projet.

Vivre dehors
Sur cette grande étendue à l’environnement dramatique, Zanaroli travaille tout un paysage autour des oliviers impressionnants et des volumes bâtis: des terrasses en pierre, des decks en bois, des assises construites et même une cuisine extérieure. De quoi y passer du temps sans compter les heures, et profiter pleinement de la nature et de toute la beauté du site qui est mise en valeur par cette composition. La piscine à débordement rafraîchit l’ambiance et miroite l’ensemble du projet sur fond de couleurs célestes, devenant ainsi un plan en perpétuel changement. Cadrés par les textures qui varient entre la pierre naturelle caractéristique du trullo et une partie de la maison, les murs blancs et le volume noir, les lieux gagnent en caractère et en nuances. Tout ici invite à se délecter d’une délicieuse complicité avec la nature.
Une relation fusionnelle
Dans le trullo, comme dans la construction contemporaine, les intérieurs sont placés sous le signe de la sobriété. Partout les meubles restent simples et minimalistes, pour mieux mettre en valeur les espaces, les vues et les matériaux. Ici, l’éclairage a été réfléchi en fonction de la lumière naturelle et de l’illumination des espaces extérieurs: une lumière douce contraste vivement avec celle des terrasses, créant ainsi une vraie complémentarité entre les ambiances. Avec la forte connexion entre intérieur et extérieur, être dedans revient alors tout simplement à être à l’ombre, dans une atmosphère enveloppante et apaisante, tout en gardant une vue spectaculaire sur le paysage, renforcée par les contrastes de couleurs, d’éclairage et de matières.

Où que l’on soit, cette tension qui rend le paysage omniprésent donne une dimension artistique au projet et sublime l’expérience spatiale: une communion totale entre tous les éléments du site qui renforce la solidité de la composition et la durabilité du plaisir.

Stéphanie Ghazal

Cette résidence d’été toute en délicatesse illustre un luxe balnéaire confidentiel, orchestré par la très en vogue Stéphanie Coutas. Quand presqu’île rime avec style.

Préservée des regards, avec un point de vue unique sur les giga yachts, voiliers et catamarans qui assurent le spectacle, la piscine à débordement est le point de fraîcheur de la maison. Surplombant le mythique port de Saint-Tropez, pool house, salon d’extérieur et terrasses invitent à s’enivrer d’air doux aux notes de thym. Omniprésente, la nature au charme sauvageon accueille les lignes épurées du mobilier de jardin en bois ou osier. Une fantaisie de coussins haute facture anime ce décor spectaculaire avec un savant mélange de raffinement et d’audace. Essence même du talent de l’architecte d’intérieur Stéphanie Coutas (SC Édition) qui habille d’une patte minimaliste cet oasis de bon goût au pays du too much.
Un jeu de textures et de motifs
Alors que la façade dévoile ses colonnes néoclassiques à l’ombre des palmiers et pins parasols, il émane de l’intérieur une poésie intemporelle. Au salon, une attention particulière est portée aux détails avec l’agencement de voûtes dupliquant l’arche des baies vitrées, pour un équilibre parfait entre lumière naturelle et fluidité du plan. Un miroir surréaliste en bois doré de Victor Roman (galerie Yves Gastou), posé à même le sol, évoque l’Asie où Stéphanie Coutas a grandi. Le mur en bois massif dessiné par l’architecte d’intérieur, découpé à la tronçonneuse puis brûlé et ciré par l’artiste ébéniste Étienne Moyat, s’harmonise aux motifs graphiques du tapis. Il abrite une porte dérobée menant aux suites des invités. Côté ambiance, le souffle ethnique des canapés en lin rayé SC, associé à la palette vitaminée des coussins, témoigne d’un goût subtil pour l’élégance intérieure.
Inconditionnelle des métiers d’art
Dans la vaste cuisine salle à manger le marbre clair veiné répond au bois. La parfaite orchestration de tonalités sobres et d’innovantes finitions sur mesure assure un décor apaisé, éclairé par une fantastique suspension Rock the Kasbah. Nourrie de divers courants d’arts décoratifs, l’harmonie jaillit de l’association inattendue entre une peinture aborigène dans son cadre en bois sculpté main et d’un tapis en laine flower power imaginé par Stéphanie Coutas (J.D. Staron) et contrastant avec le cactus blanc Drocco & Mello. Au-dessus d’un banc d’église vintage un tableau de Francesca Pasquali (galerie Tornabuoni) ajoute un effet de texture troublant, mis en valeur par les céramiques de Jean Girel (galerie Arcanes) et un bronze bleu martelé Rico. Au mur une mosaïque de métal à chevrons or mat rythme l’espace. Tout est chic, chaleureux et bohème.


Bain de lumière
Ouvertes sur le jardin, les chambres de plain-pied démultiplient leurs volumes par de larges baies vitrées. Riche de son expertise dans l’aménagement d’hôtels de luxe (Dress Code et Drouot Gallery à Paris), la maître d’œuvre y exprime son amour pour la confection haute couture. Fauteuil vintage, palette aquatique et rigueur des lignes évitent l’ostentatoire. Épurée, la salle de bains séduit par l’effet mat de la pierre naturelle et du carrelage à effet bois de la douche. Pour se remettre à flot en fredonnant Do you do you Saint-Tropez, un miroir soleil rayonne sur la vasque noire en forme de goutte. Cette fusion entre art de vivre et culture pimentée de french touch caractérise la vision romantique de Stéphanie Coutas, férue d’art contemporain. Son secret: un supplément d’âme.

Sylvie Gassot

Il a fallu sept ans et bien de l’audace à Didier Benderli pour inscrire ce château Renaissance dans le XXIe siècle. La métamorphose a été réussie grâce à une collaboration harmonieuse entre l’architecte et le propriétaire, un collectionneur de mobilier et d’œuvres d’art contemporains pour lequel Didier Benderli avait déjà mené à bien d’autres projets de décoration.

mercredi, 24 octobre 2018 03:07

À Ajaltoun: Youssef Tohmé signe une maison-paysage.

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À AJALTOUN, SUR UN SITE OÙ LA VERDURE FAIT OUBLIER LA VILLE, LA TENSION ET LE CHAOS, YOUSSEF TOHMÉ SIGNE UN PROJET HORS DU COMMUN. D’UN GESTE FRANC, IL INVERSE LE RAPPORT ENTRE TERRAIN ET CONSTRUCTION ET CONÇOIT UNE DEMEURE QUI DEVIENT ELLE-MÊME UNE TOPOGRAPHIE, UNE MAISON QUI ÉTREINT LE PAYSAGE.

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  • À Bkerzay, à Deir el-Qamar, la montagne hospitalière.

    Dans cette région, les pommes de pin poussent par paire sur les branches. D’où bi kerzayn, que Ramzi Salman a transformé en Bkerzay. Tel est le nom donné à ce projet humain, écologique et artistique que le promoteur a conçu au milieu des pins sauvages.

    Le pin sera bien au cœur du projet Bkerzay, tout comme ses acolytes sylvestres et cette végétation méditerranéenne qui tient tant à cœur à Ramzi Salman, promoteur et concepteur de cette initiative, tout comme l’architecture libanaise et ce qu’il appelle «le charme du Levant».