les MAISONS

les MAISONS (59)

mercredi, 19 juin 2019 15:16

Jardin: Un paradis face à la mer à Chekka.

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NON LOIN DU MUSÉE NABU DANS LE NORD DU LIBAN, CETTE MAISON DE VILLÉGIATURE A LES PIEDS DANS L’EAU ET LE CHARME DU VERNACULAIRE. DANS UNE RÉGION OÙ LE LITTORAL N’A PAS ÉTÉ ÉPARGNÉ PAR L’INDUSTRIE ET LES STATIONS TOURISTIQUES, LA PIERRE, LE BOIS, LE SABLE ET LA MER FORMENT UN QUATUOR SALUTAIRE, AFFIRMENT LA RÉSISTANCE DE L’ORGANIQUE FACE AU BÉTON.

 

L’ombre bienveillante du musée Nabu veille sur cette propriété que l’on devine à peine depuis l’extérieur. Au même titre, elle est une exception architecturale, une rupture de bon sens dans un littoral dont la seule unité réside dans la beauté altérée. Au profit d’une urbanisation galopante, l’industrie cimentière a eu raison des muriers, des figuiers et des oliviers qui bordaient cette côte. Comme souvent au Liban, c’est une œuvre individuelle, privée, qui offre avec cette maison une parenthèse enchantée, et une raison supplémentaire d’espérer en une prise de conscience collective.

mercredi, 19 juin 2019 15:13

À Mykonos: Architecture des Cyclades.

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Du blanc en all over! Cette ode à l’épure sublime l’azur du ciel, tutoyant joyeusement le bleu de la mer Égée et la nouvelle piscine lagon. Rafraîchissante, la signature du cabinet d’architectes Block722, basé à Athènes, traduit avec un souci du détail chic les perles des Cyclades en une maison de rêve.

En jouant la carte du graphisme avec une décoration minimale mais chaleureuse, cette résidence rénovée à fleur d’eau offre le luxe d’une maison d’hôtes de 300 m². Entièrement dédiée à l’intimité, elle est construite sur mesure dans ses moindres détails pour épouser la course du soleil. Et se lover dans l’intensité d’un environnement béni des dieux. Sotiris Tsergas et Katja Margaritoglou multiplient les espaces de détente extérieurs, en uniformisant les volumes autour des différences de niveau, dont le mouvement naturel est propre à la topographie de Mykonos.

mercredi, 19 juin 2019 14:48

À Ibiza: Une autre idée du luxe.

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Après le projet réussi de la maison d’hôtes White Rock à Mykonos en 2016, Patrick Helou se lance dans un nouveau défi à Ibiza, l’île verte et séduisante. Il part, une fois de plus, d’un état des lieux désespérant et parvient en quelques mois à réhabiliter une villa nichée au cœur de la forêt et dotée d’une vue spectaculaire.

 

En 2017, l’architecte Patrick Helou et son partenaire libanais, à la recherche de lieux insolites et cosmopolites, tombent sur une propriété de 2000 m² plutôt délabrée située sur l’île d’Ibiza, à San José. «C’est le projet qui nous a choisis», avoue-t-il. L’environnement est impressionnant: un panorama exceptionnel, une forêt immense qui isole et procure calme et sérénité et en même temps une proximité avec les plages et Ibiza pour faire la fête. La démarche rappelle celle de Frédéric Coustols qui, passionné d'architecture vernaculaire, achète des maisons ou des villages en ruine pour leur redonner une deuxième vie et se définit comme un «collectionneur de paysages».

Patrick Helou, de son côté, avoue «prendre des décisions rapides» et foncer avec confiance. Secondé par une équipe solide comme par le client, son projet «périlleux» aboutit au bout de neuf mois d’un chantier titanesque. Il le compare à celui réalisé à Mykonos, une île aride alors qu’Ibiza est plus verte et recèle des espaces plus larges. Ici, la belle saison s’étale sur six mois et la vue sur la baie de San Antonio constitue un atout supplémentaire.

L’architecte explique le choix laborieux de la restauration par des lois locales peu flexible en matière d’urbanisme: «Il est difficile d’obtenir le permis de construire une villa sur cette île, donc rénover était la seule option possible.» Il essaie ainsi d’effacer les vestiges de l’ancien tout en respectant les restrictions au niveau du design: garder la forme du bâtiment, reconstruit à sept reprises, ainsi que la longueur d’origine. Helou s’attelle, entre autres, à faire ressortir quelque chose de ce volume qui «ne ressemblait à rien», et à le flatter grâce à une structure transparente de deux étages en métal et verre sur laquelle on peut marcher et qui inonde l’intérieur d’un puits de lumière.

 

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mercredi, 19 juin 2019 14:44

En Grèce: La Villa Clara s’exporte à Leros.

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Un duo talentueux se cache derrière la création de Villa Clara, à Leros, cette île grecque bien connue des navigateurs pour ses criques protégées et préservées du tourisme de masse. Séduit par son authenticité et son histoire, le couple Marie-Hélène et Olivier Gougeon ont décidé d’apposer leur signature, Villa Clara, sur l’une de ses six maisons à l’architecture néoclassique, classée au patrimoine historique grec. Loin de toute ostentation, les propriétaires ont misé sur la couleur, la lumière et l’art pour insuffler une âme à cet espace, niché au cœur d’un jardin luxuriant, pour lequel ils ont eu un véritable coup de cœur.

 

 

L’aventure grecque des Gougeon commence avec la découverte de Leros, lors d’une croisière familiale en voilier en mer Égée. «L’île fut occupée par les Italiens à partir de 1912 et Mussolini y avait envoyé deux architectes romains pour mettre en plan une ville type afin d’y implanter ce qu’on appelle l’architecture réaliste, architecture qui se situe à mi-chemin entre l’Art déco et le Bauhaus. Cela a attisé notre curiosité et nous avons voulu constater de visu ce que ce passé peu commun avait laissé comme traces. D’autant plus que l’architecture réaliste est très rare à trouver dans le monde outre les deux sites connus à Sabauda à Turin et à Asmara en Érythrée», explique Marie-Hélène.

 

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Lorsqu’un enfant rêve de village et de maisons pendant que les autres rêvent de voyages et d’avions, lorsque, devenu adulte, il garde en lui ce rêve et le nourrit avec authenticité et fidélité, alors le rêve devient réalité. Celui de Fadi Mogabgab s’est incarné dans la Maison des sources, inaccessible demeure qu’il a su restaurer, avec affection et simplicité. Un grand projet porté par l’amitié.

 

 

Fadi Mogabgab remonte avec exaltation aux tendres années de sa jeunesse où il dessinait des projets avec Ain Zhalta pour décor. Il raconte son coup de foudre pour la maison Chakkour, aussi belle qu’inaccessible. Il évoque le désir fiévreux qui l’envahissait chaque fois qu’il la visitait et s’interroge sur l’origine de cet irrépressible sentiment de convoitise ressenti envers son propriétaire. Le chemin vers la Maison des sources s’est alors dessiné comme la remontée d’une rivière, pas à pas, jusqu’à la source. D’abord la «maison de Fadi» qui l’attendait à la sortie de la messe dominicale. Émergeant de la pénombre de l’église, ses yeux aveuglés par le soleil éclatant de Ain Zhalta tombaient sur la façade d’une ancienne maison dont les vieilles pierres l’attiraient comme un aimant. Il y investit sans hésitation ses premières économies et cette maison fut le premier foyer du couple qu’il forme depuis dix-sept ans avec l’artiste et créatrice de bijoux Alia Mouzannar. Elle est alors le cadre d’un mode de vie simple et authentique, choisi et assumé, basé sur le bon sens villageois et le rapport organique avec l’environnement. La seconde halte vers la source fut la «La Résidence de Alia», résidence d’artistes internationaux. Tous les étés, à l’ombre de ses murs, ils puisent l’inspiration dans la nature luxuriante et le vent parfumé de la  forêt de cèdres.

 

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  • Les Bords de Mer, une pépite Art déco au coeur de Marseille

    Depuis que Frédéric Biousse et Guillaume Foucher ont transformé une charmante bastide en hôtel de luxe au coeur du Luberon, l’homme d’affaires et le galeriste semblent avoir contracté le virus de l’hôtellerie. Une chaleureuse hospitalité qu’ils insufflent à chacun de leurs établissements. Et notamment dans l’hôtel Les Bords de Mer, à Marseille, qui domine le large comme un paisible paquebot.

    Le Domaine de Fontenille, premier-né de la collection, a donné son nom à un groupe hôtelier d’un nouveau genre, fondé par Frédéric Biousse et Guillaume Foucher.

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