NON LOIN DU MUSÉE NABU DANS LE NORD DU LIBAN, CETTE MAISON DE VILLÉGIATURE A LES PIEDS DANS L’EAU ET LE CHARME DU VERNACULAIRE. DANS UNE RÉGION OÙ LE LITTORAL N’A PAS ÉTÉ ÉPARGNÉ PAR L’INDUSTRIE ET LES STATIONS TOURISTIQUES, LA PIERRE, LE BOIS, LE SABLE ET LA MER FORMENT UN QUATUOR SALUTAIRE, AFFIRMENT LA RÉSISTANCE DE L’ORGANIQUE FACE AU BÉTON.
L’ombre bienveillante du musée Nabu veille sur cette propriété que l’on devine à peine depuis l’extérieur. Au même titre, elle est une exception architecturale, une rupture de bon sens dans un littoral dont la seule unité réside dans la beauté altérée. Au profit d’une urbanisation galopante, l’industrie cimentière a eu raison des muriers, des figuiers et des oliviers qui bordaient cette côte. Comme souvent au Liban, c’est une œuvre individuelle, privée, qui offre avec cette maison une parenthèse enchantée, et une raison supplémentaire d’espérer en une prise de conscience collective.